Le Mémorial Thomas Sankara – Une campagne pour préserver la mémoire de la révolution démocratique et populaire de 1983.
Ce Mardi 09 septembre 2025, les antennes de la Radio ZAMA FM de Kaya ont vibré au rythme d’une émission organisée par le Projet de Construction des Infrastructures du Mémorial Isidore Noël Thomas Sankara (PCIM-INTS), en collaboration avec les techniciens des archives et de la conservation.
L’organisation de cette émission rentre dans la dynamique de valorisation de l’histoire nationale, qui témoigne de l’engagement du Burkina Faso à préserver la mémoire de ses héros et de ses luttes passées.
L’objectif est clair : collecter, préserver, et valoriser les archives et artefacts liés à la révolution de 1983, à cette période fondamentale qui a façonné l’identité moderne du pays, ainsi qu’au parcours exceptionnel du président Thomas Sankara. À travers cette initiative, il ne s’agit pas simplement de renforcer un patrimoine matériel, mais aussi d’assurer une transmission vivante aux générations futures.
La mémoire collective, affirme-t-on, doit alimenter les services d’archives et les bibliothèques accessible à tous.
Les responsables du projet ont lancé un appel à la solidarité nationale et internationale : tous ceux qui détiennent des photos, vidéos, articles de presse, archives administratives, souvenirs ou témoignages emblématiques de cette période révolutionnaire sont invités à contribuer. Que ce soit au Burkina Faso ou à l’étranger, chaque document a une valeur inestimable pour enrichir cette collection collective.
Les modalités sont simples : les archives pourront être cédées sous forme d’originaux ou de copies, et leur collecte sera assurée par les directions régionales avant d’être centralisées au site du Mémorial Thomas Sankara. Ce dernier deviendra ainsi un véritable sanctuaire de l’histoire, un lieu où conserver, étudier, et transmettre l’héritage du révolutionnaire qui a œuvré pour la justice sociale, la souveraineté et la dignité du peuple burkinabè.
Au-delà de la simple collecte, cette campagne revêt une dimension éducative fondamentale. En mettant en lumière les sacrifices consentis et les combats menés, elle invite les jeunes générations à mieux connaître leur passé, à comprendre les enjeux de leur époque, et à se sentir responsables de l’avenir de leur nation. Par cette mobilisation collective, le Burkina Faso réaffirme sa volonté de ne pas laisser son histoire s’effacer ou s’effilocher, mais au contraire la transformer en un patrimoine vivant, accessible, et participatif. Parce que le passé, bien conservé, devient le socle d’un avenir éclairé et conscient.
La rédaction