LES IDEAUX DE LA REVOLUTION DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE (RDP) DE 1983
Les idéaux de la révolution démocratique et populaire de 1983, ont profondément transformé le Burkina Faso sur les plans politique, économique, social et culturel. Cet héritage demeure un modèle vivant de transformation sociale et politique.
Panafricanisme
Le Président Thomas SANKARA rêvait d’une Afrique unie, libre et solidaire, libérée des héritages coloniaux. Il prônait l’autosuffisance, la coopération entre peuples africains et le refus de l’asservissement économique. Son discours à l’ONU en 1984 incarna la voix d’une Afrique digne et résistante. Il encouragea la création d’alliances panafricaines, comme le « club d’Addis-Abeba », pour lutter ensemble contre la dette et la domination étrangère. Cet idéal a inspiré la jeunesse africaine à croire en une Afrique forte, indépendante et fière de ses valeurs.
Souveraineté politique
Le Président Thomas SANKARA place la souveraineté nationale au centre de son projet en renommant son pays, l’ancienne Haute Volta, « Burkina Faso », symbole d’intégrité et de rupture avec le passé colonial. Il instaura une démocratie participative grâce aux Comités de Défense de la Révolution (CDR), impliquant les citoyens dans la gouvernance. Les réformes visaient à rapprocher l’État du peuple, à travers des conseils des ministres en zones rurales et des veillées-débats populaires. Il prônait la formation d’un « homme nouveau » conscient et engagé. Cette souveraineté politique reposait sur l’autodétermination, l’unité nationale et une gouvernance exemplaire.
Indépendance économique
Pour le Président Thomas SANKARA, l’économie devait servir le peuple et non dépendre de l’extérieur. Il lança des politiques d’autosuffisance alimentaire, notamment par la Réforme Agraire et Foncière, la valorisation des produits locaux et la mobilisation citoyenne pour construire infrastructures et services. Il réduisit les importations inutiles et encouragea la consommation locale (« produire et consommer burkinabè »). Les femmes furent soutenues dans leurs activités économiques, renforçant leur autonomie.
Justice sociale
La révolution plaça l’égalité et la protection des plus vulnérables au cœur de l’action. Le Président SANKARA fit de la libération des femmes une priorité, en luttant contre les pratiques discriminatoires et en favorisant leur participation politique et économique. Il démocratisa l’éducation et la santé, avec des campagnes de vaccination massives et la gratuité des soins essentiels. Le sport, le logement social et l’assainissement urbain furent promus pour renforcer l’unité et l’équité. Grâce à la mobilisation populaire, il réduisit les inégalités entre villes et campagnes, posant les bases d’une société solidaire.
Réappropriation de l’identité culturelle
Le Président SANKARA affirma que la culture est la racine de la liberté. Il valorisa les traditions locales, les langues nationales et les arts comme moteurs de dignité et de cohésion sociale. Le changement de nom, d’hymne et de drapeau symbolisa une rupture forte avec le passé colonial. Des événements comme la Semaine Nationale la Culture (SNC) le FESPACO ou le SIAO promurent la créativité nationale et l’identité africaine. Il fit de la culture un outil d’unité, de résistance et de fierté collective, essentiel pour construire une nation souveraine
Développement durable
Le Président SANKARA affirma que la culture est la racine de la liberté. Il valorisa les traditions locales, les langues nationales et les arts comme moteurs de dignité et de cohésion sociale. Le changement de nom, d’hymne et de drapeau symbolisa une rupture forte avec le passé colonial. Des événements comme la Semaine Nationale la Culture (SNC) le FESPACO ou le SIAO promurent la créativité nationale et l’identité africaine. Il fit de la culture un outil d’unité, de résistance et de fierté collective, essentiel pour construire une nation souveraine